Graulhet 15 — Aubenas 15 (mi-temps 3-8)

Arbitre : M. Frayssinet (Nouvelle-Aquitaine).

Pour Graulhet : 2 P. (14e, 63e), 1 DG (46e) Icart, 1 P. Bille (58e, 69e)

Carton jaune : Revallier (25e), Crepel (35e), Abed (47e)

Pour Aubenas : 2 E. Caire (33e) Renou (65e) 1 T (65e), P Lavaux (20e)

Carton jaune ; Postiglioni (14e)

Graulhet : Bille, Planès, Masima, A. Montbroussous (J. Montbroussous, 52e), Fremont, (o) Icart (Dumont, 75e), (m) Chateauraynaud (Fraysse, 75e), Regnier (cap), Davis, Montels (Martinet, temp, 38-45e, Kesseiri, 71e), Abed, Revallier (Llach, 65e), Lagikula, (Brou, 57e), Lapassouse (Berail, 53e), Crepel (Martinet, 57e).

Aubenas-Vals : Andreu, Erasmus (Guarese, temp 15-24e, Verot, 52e), Kitutu (Renou, 52e), Blanc, Caire, (o) Lavaux, (m) Helmer, Chaudouard, Naikadawa (Hauw, 73e), Cebe (Aletti, 60e), Gaune, Fulachier (Gogidze, 50e), Stragiotti (Michedlidze, 50e), Gontard (cap) (Guarese, 52e), Postiglioni (Perez, 73e).

Marquer son territoire. Si les objectifs se révélaient identiques dans la révélation, ils ne l’étaient pas forcément dans la définition. Graulhet voulait effacer au plus tôt quatre saisons difficilement débutées et mal finies, Aubenas ambitionnait de gagner chez des Tarnais inscrits comme l’un des «petits» de la poule, histoire de montrer que leur récente descente de l’Elite n’avait rien de définitif. Une différence de moyens physiques, compensée par les locaux, par plus de mobilité à l’entame. Le temps pour les deux buteurs de rater leur première pénalité, et Icart a ouvert le score sur un hors-jeu ardéchois assorti d’un carton jaune. Avec réponse de son alter-ego cinq minutes plus tard. Graulhet n’a pas profité de son avantage numérique. Un deuxième ballon perdu en touche mettait le feu dans la défense, et sur la pénaltouche suivante, l’essai était refusé à Gaume pour en-avant. Chaude alerte pour les Graulhétois, à un de moins, arc-boutés en défense.

Un pack redevenu conquérant
Elle cédait sous la puissance de Naikadawa et la vélocité de Kitutu avec un essai en bout de ligne de l’ailer Caire. Crepel laissait à son tour les siens toujours à 14, avec qui plus est, un gros déficit en touche. Avec un léger vent pour allié en seconde mi-temps, Bille montrait de 55 m la puissance de son coup de pied, mais la pénalité heurtait le poteau. Le pack, redevenu conquérant, délivrait un ballon de drop qu’Icart passait. Une nouvelle fois à 14, les Tarnais subissaient les assauts ardéchois. Mais Bille traduisait leurs fautes en points et le Sporting passait devant à la mi-mi-temps. Et Aubenas multipliait les actes d’antijeu, face à la volonté locale. Autour d’un impérial Regnier, le pack s’appliquait sur les fondamentaux, mais, coup de théâtre ; un ballon échappé par Masima était récupéré par Renou qui marquait sans opposition. Bille remettait les siens à égalité, ouvrant sur dix minutes de grande tension. Le buteur visiteur Renou ratait de très peu la pénalité de la gagne. Graulhet héritait à son tour d’une pénalité aux 50 m, inversée par intervention de l’arbitre de touche. La confusion gagnait sur le final d’un match à la hauteur dans son engagement, de la Fédérale 1.

Ils ont dit :
Jordy Revallier : «Ce nul vaut une victoire. L’arbitre a compliqué le match, qui aurait pu tourner à notre avantage sans notre imprécision au pied et cet essai «casquette». Nous avons tenu le choc».

Jérôme Montbroussous : «Nous avions besoin de nous retrouver sur les bases, car nous manquions de certitudes. Il faut juste mettre un peu plus de folie dans notre jeu».

Thibaut Fremont : «Un match compliqué, car il nous a manqué des ballons. Nous nous attendions à une grosse équipe, c’était une belle équipe. Ce match nul c’est la volonté d’un groupe qui vit bien ensemble, qui est solidaire et qui respecte les consignes».

Jean-Charles Icart : «Nous manquions encore de repères. Nous avons mis l’envie qui nivelle les valeurs, et le sérieux en défense surtout».

Olivier Regnier (cap) : «Le groupe a su rester soudé. C’est un match qui va nous aider à prendre confiance, à travailler plus sereinement. Car nous méritions plus que le match nul».

Jean-Christophe Bacca (co-entraîneur) : «J’ai vu une équipe qui a respecté les consignes. Et surtout qui a retrouvé les valeurs de ce club, telles que je les connaissais. Nous sommes encore trop hésitants, trop fébriles pour arriver à sortir de notre camp. La conquête est à améliorer, même si elle était plus fiable en seconde mi-temps. Continuons à travailler dans cet état d’esprit».

Mirco Bergamesco (co-entraîneur Aubenas) : «Pour gagner il aurait fallu être plus propres, avec des valeurs que les Graulhétois ont respectées. Nous avons manqué d’agressivité, d’intelligence, et la réussite du buteur. Nous avons essayé de faire du jeu mais nous sommes tombés sur le rythme imposé par notre adversaire».

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